Catégorie : Edito
Evocation d’un trou noir cher à Stephen Hawking
Watermael Boitsfort, Belgique
Ce midi, un banc public original m’évoque les trous noirs chers à Stephen Hawking décédé ce jour. Sa théorie des mondes parallèles était, et est, intéressante même lorsqu’il la poussait jusqu’ à affirmer que toutes possibilités d’ actions et de faits sont réalisées : ici ou ailleurs. En d’autres termes, il affirmait que j’existe ici sur terre mais aussi ailleurs et ce de multiple fois. De sorte que si je décide, par exemple, de tourner à droit en marchant, un clone de moi tourne à gauche dans un autre monde, un autre clone va tout droit dans un 3ème monde, un autre recule, un autre s’arrête, un autre tombe, et ainsi de suite à l’infini.
Ceci demande un peu d’explication.
Si on admet comme vérité 3 conditions que la science actuelle pense être justes :
1) l’espace est infini,
2) rien ne va plus vite que la lumière et
3) l’espace est un milieu homogène.
Avec ces 3 conditions, on arrive à la conclusion que tous les atomes qui constituent tout ce qui se trouve sur terre ( nous y compris) sont limités en nombre, même si ce nombre est énorme, et ne peuvent provenir que d’un horizon astronomique de 41 milliards d’années lumière ( 13,8 milliard d’années lumière auquel il faut ajouter l’expansion de l’univers due au bing bang).
Donc le nombre d’atomes sur terre est limité et ils viennent d’une zone limitée de l’univers. Si l’univers était grand comme 2 fois cette zone, il y aurait très peu de chance d’avoir un monde terrestre qui serait la copie conforme du nôtre. Mais vu que l’espace est présupposé infini, alors il y une infinité de chance d’avoir un monde identique au nôtre quelque part dans l’univers. Et donc une infinité de personnes ayant mes caractéristiques mais aussi une infinité de combinaisons de vies différentes, de faits différents, de rencontres différentes, de décisions différentes,…
Stephen Hawking partait du principe que tout ce qui pouvait arriver, était en train d’arriver quelque part dans l’univers. Si sur notre terre Stephen Hawking était cloué dans une chaise roulante, et bien ailleurs, il marchait, ailleurs encore il n’était pas un scientifique, ailleurs il n’est pas encore mort,…
Cela amène à des réflexions plus philosophiques car nous pouvons, non nous sommes tous des parfaits salauds ou des braves gens, des multimillionnaires ou des démunis dans une gare de Calcutta, des dictateurs, des grands scientifiques,…
En fait Stephen Hawking avait poussé le déterminisme à fond combiné avec le principe du hasard. Personnellement, je n’arrive pas à me résoudre à ces perceptives car la nature (nous êtres humains compris) me parait trop belle et mystérieuse que pour en être réduite aux fruits du hasard.
A chacun de faire son opinion.
PS : si vous voulez en savoir plus : le livre : La réalité cachée ou les univers parallèles et lois du cosmos de Brian Greene.
Mes voeux pour 2018
Premier Grand Prix Moto GP ( à Valencia) comme photographe officiel
Valence, Espagne
Gran Premi de la Comunitat Valenciana. Les courses de Moto GP, Moto 2 et Moto 3 comme photographe pour GP Inside.
Le Grand Prix a couronné champion du monde Marc Marquez (Honda) devant Andrea Dovizioso (Ducati) et Maverik Vinales ( Suzuki). Valentino Rossi (Yamaha) termine la saison à la 5 ème place derrière Daniel Pedrosa (Honda)
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc…
Népal, Himalaya, sommet Annapurna.
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu’on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l’énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n’y aura plus d’abonné
Et plus d’idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu’on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Je m’en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d’argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d’idées
Qu’on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j’aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D’avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s’amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c’est d’être vivant
Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où l’air reste si pur
Qu’on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons d’argent
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Comme avant
Michel Berger
A photo énigmatique… texte énigmatique du poète anglo américain T.S. Eliot
Château de la Hulpe, Belgique
A la première lecture, ca parait déroutant… mais en y réfléchissant bien, je suis assez d’accord avec ce propos :
Pour pouvoir arriver à ce que tu ne connais pas
Tu dois emprunter une voie qui est la voie de l’ignorance.
Pour pouvoir posséder ce que tu ne possèdes pas
Tu dois emprunter la voie de la dépossession.
Pour pouvoir arriver à ce que tu n’es pas
Tu dois emprunter la voie dans laquelle tu n’es pas.
Et ce que tu ne connais pas est la seule chose que tu connaisses.
Et ce que tu possèdes est ce que tu ne possèdes pas.
Et là où tu es est là où tu n’es pas.
TS Eliot, prix Nobel de littérature en 1948.
C’est quand le bonheur ? Cali
Pissenlit prêt pour l’envol
Phrase du jour
Bourgeon
Pensée
Moulins à prières
Hommage à un grand de la BD : Jirô Taniguchi
Himalaya, Nepal
Jiro Taniguchi est mort ce weekend. Si j’ai traité mes dernières photos de montagne en Noir et Blanc c’est en partie en référence à sa saga ( 5 tomes ) « Le sommet des dieux » à lire absolument pour qui aime l’alpinisme et la BD. … et voila qu’il nous quitte. Mais ne passez pas, aussi, à cote de » Quartier lointain » qui raconte l’histoire d’un homme qui retourne dans son passé. « Le sommet des dieux » entremêle sur plusieurs centaines de pages la saga d’un photographe de montagne, une tentative solitaire d’atteindre le sommet d’ Everest et le mystère de Mallory qui peut avoir été le premier homme à avoir atteint le sommet de l’Everest en 1924. Son corps a été retrouvé seulement dans les années 80 et sans trace de son appareil photo ni de la photo de sa femme qu’il avait juré de laisser au sommet si il l’atteignait. Si l’appareil est retrouvé, Kodak affirme pouvoir encore développer la pellicule ce qui changerait l’histoire de l’alpinisme. Malgré tout Hillary et Tenzing Norgay resteront les premiers à avoir atteint le sommet du monde et revenus vivants. Par contre, ils n’ont jamais voulu dire qui des deux a mis le premier pas au sommet. Belle fraternité.
Encore un peu de sérénité… and Last Trump.
Ohain, Belgique
Un peu de sérénité dans ces temps qui pourraient être bousculés.
Et dire qu’il y une expression en anglais » to turn up trumps » qui veut dire « créer la surprise » …Et bien voila c’était écrit : suffisait de savoir lire.
Et dire que » trump » signifie « atout »… Mais « last Trump » c’est aussi « Trompette du Jugement dernier ».Comme quoi Trump est bien un terme assez ambigu.
Avec tout ça, restons sereins.
Blowin’ in the wind (song and pictures)
Je me risque à illustrer une des chansons les plus connues de Bob Dylan.
J’espère ne pas l’avoir dénaturée et d’un autre coté de ne pas être trop collé au texte pour ne pas être trop descriptif.
The answer, my friend, is blowin’ in the wind
Himalaya, Népal
Je vais tenter d’illustrer cette chanson en photos lors de mon prochain post.
How many roads must a man walk down
Combien de routes un homme doit-il parcourir
Before you call him a man ?
Avant que vous ne l’appeliez un homme ?
Yes, ‘n’ how many seas must a white dove sail
Oui, et combien de mers la colombe doit-elle traverser
Before she sleeps in the sand ?
Avant de s’endormir sur le sable ?
Yes, ‘n’ how many times must the cannon balls fly
Oui, et combien de fois doivent tonner les canons
Before they’re forever banned ?
Avant d’être interdits pour toujours ?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind,
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
The answer is blowin’ in the wind.
La réponse est soufflée dans le vent.
How many years can a mountain exist
Combien d’années une montagne peut-elle exister
Before it’s washed to the sea ?
Avant d’être engloutie par la mer ?
Yes, ‘n’ how many years can some people exist
Oui, et combien d’années doivent exister certains peuples
Before they’re allowed to be free ?
Avant qu’il leur soit permis d’être libres ?
Yes, ‘n’ how many times can a man turn his head,
Oui, et combien de fois un homme peut-il tourner la tête
Pretending he just doesn’t see ?
En prétendant qu’il ne voit rien ?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind,
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
The answer is blowin’ in the wind.
La réponse est soufflée dans le vent.
How many times must a man look up
Combien de fois un homme doit-il regarder en l’air
Before he can see the sky ?
Avant de voir le ciel ?
Yes, ‘n’ how many ears must one man have
Oui, et combien d’oreilles doit avoir un seul homme
Before he can hear people cry ?
Avant de pouvoir entendre pleurer les gens ?
Yes, ‘n’ how many deaths will it take till he knows
Oui, et combien faut-il de morts pour qu’il comprenne
That too many people have died ?
Que beaucoup trop de gens sont morts ?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind,
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
The answer is blowin’ in the wind.
La réponse est soufflée dans le vent.
Bob Dylan
Nouveau site : www.michelrobertphotography.com
www.michelrobertphotography.com
Je vais continuer le blog. Le site sera plutôt une vitrine, une carte de visite, une façon plus fluide de voir rapidement plusieurs photos. Le site comporte moins de photo et sera moins souvent réactualisé.
Concernant le blog, il est toujours relié à mon flickr pour voir les photos en full définition : cliquez 2 fois sur les photos pour les avoir en grand format.
Ce 8 aout 2016, l’humanité a consommé la totalité des ressources annuelles de la planète.
Fonte du glacier des Annapurnas, Himalaya, Népal
Ce 8 aout 2016 marque le jour où nous vivons à crédit de la nature. Notre dette envers elle s’agrandi d’année en année. L’humanité a consommé la totalité des ressources que le planète peut renouveler en un an. On va donc vivre « à crédit » jusqu’au 31 décembre. En 1970, cette date de dépassement n’était que le 23 décembre.
La bêtise humaine.
Soiré de Gala Salon Auto : autoportait en 3D
Il y avait plus de 60 appareils photos disposés en cercle et avec une prise de vue en même temps. Cela donne un portait en 3D ou l’on peut tourner autour du sujet. Et donc voici l’animation en video
http://www.jobonwheels-video-94esalonauto.be/fr/videos/1452622462483.mp4